L’Institut de l’élevage, France Conseil Élevage et Comité national brebis laitière ont publié le 19 mai les résultats du contrôle laitier des élevages bovins, ovins et caprins pour l’année 2019. Premier fait marquant : pour la filière bovine, « l’amélioration de la situation cellulaire observée depuis plusieurs années se confirme ». La numération cellulaire de l’ensemble des contrôles inférieure à 300 000 cellules est de 49,6 % (41,1 % en 2009). Celle des lactations comptant au moins 2 contrôles supérieurs à 800 000 cellules atteint 12,7 % (16,8 % en 2009). Par ailleurs, la production laitière brute des vaches diminue de 20 kg pour atteindre 8 446 kg pour une durée de lactation moyenne de 335 jours, en hausse (+ 1 jour). Le taux butyreux augmente à 40,1 g/kg (+0,3), tout comme le taux protéique à 32,5 g/kg (+0,1).
Second fait marquant de ces nouvelles statistiques : pour la filière caprine, « avec 318 jours, la tendance à l’allongement de la durée moyenne de lactation observée en 2018 se confirme ». Avec 963 kg par lactation, la production laitière brute des chèvres est à un niveau comparable à celle de l’année précédente (-1 kg). Comme en bovin, le taux protéique et le taux butyreux progressent pour atteindre respectivement 33,2 g/kg (+0,2) et 37,5 g/kg (+0,4). En ovins, la production laitière progresse en 2019 de 2,1 litres pour atteindre 286,3 litres en moyenne en 169 jours de traite (+ 2 jours).