Le roto est-il adapté aux grands troupeaux bretons ?

 - Illustration Le roto est-il adapté aux grands troupeaux bretons ?

« Bien souvent, dans la tête des gens qui mènent un projet de développement vers un plus gros troupeau, il n’y a que deux alternatives possibles pour faire évoluer son équipement de traite en conséquence : le roto ou le robot », rapporte Jean-François Méheust, concessionnaire DeLaval situé à Lamballe (22). « Des options finalement plutôt coûteuses alors qu’une installation traditionnelle en TPA, évolutive et performante, est probablement l’une des meilleures solutions disponibles. » L’observateur du marché local va plus loin : « Le roto est-il d’ailleurs vraiment une solution adaptée aux élevages bretons ? Dans la région, les gros
cheptels comprennent en moyenne entre 150 et 200 vaches.

À cette échelle, un manège de traite semble être surdimensionné alors qu’une TPA est tout à fait à même de gérer cette capacité avec un investissement bien moindre. » C’est pourquoi lorsqu’un éleveur pense roto, l’installateur l’amène toujours à réfléchir aussi à la TPA avant de prendre sa décision. « Pour l’option robot, la réflexion est un peu différente. Les producteurs intéressés cherchent souvent davantage de confort et moins d’astreinte au quotidien. Mais de la même manière, par rapport aux systèmes en TPA qui plaisent beaucoup et qui font l’objet de la plus grosse partie de nos ventes en traite conventionnelle, le robot, ce n’est pas le même budget. » 


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