Réduire les apports alimentaires

 - Illustration Réduire les apports alimentaires

Avec la crise sanitaire, beaucoup d’éleveurs font face à des reports de sorties d’animaux à la boucherie. Aux coûts supplémentaires liés à la durée de présence des animaux, s’ajoute le risque d’une dévalorisation due à l’état d’engraissement. Une réduction du niveau des apports alimentaires adaptée au type d’animal doit être mise en place.

Pour les femelles « presque finies » soit un état de 2.5, il faut réduire les apports énergétiques de 20 % soit 2 UFV pour une vache de 700 kg pour se situer à 1,2 UFV pour 100 kg de poids vif. Pour les régimes avec maïs, une substitution d’une partie du maïs par un fourrage grossier ou la réduction de l’apport de céréales conviendra. Dans tous les cas le maintien du niveau d’apport de PDI de 90-100 g /UFV doit être respecté.
Pour les femelles en état de vente, la réduction doit être plus élevée pour se positionner sur un apport correspondant aux besoins d’entretien qui avoisinent les 0,8 UFV pour 100 kg de poids vif soit près de la moitié du régime finition. Dans ce cas, les concentrés énergétiques ou (et) le maïs sont fortement réduits.

Pour des jeunes bovins en attente de sortie, les risques sont moins importants car ils continuent à prendre du poids mais avec une forte perte d’efficacité alimentaire. La réduction des apports de céréales en finition (souvent importants sur la phase terminale) est justifiée. Attention toutefois à maintenir des apports de fourrages à volonté et les rythmes d’apport pour limiter les problèmes de comportement des animaux.

Source : Thierry Offredo et Raymond Barré, Chambre d’agriculture


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