En France, seulement 10 % des porcs sont vendus sous un nombre important de labels et d’IGP (Indication d’origine protégée). Paradoxalement, le consommateur est souvent noyé sous ces signes de différenciation, pour des produits souvent similaires, créés par des sociétés concurrentielles par nature. L’exemple du « sans antibiotique » est éloquent. On s’y perd entre l’alimentation garantie sans antibiotique, l’élevage sans antibiotiques après le 1er âge, après le sevrage ou, désormais, dès la naissance. Ce dernier finira logiquement par s’imposer au détriment des autres.
Les consommateurs recherchent une image de qualité-tradition. Ils veulent aussi des produits avec une image santé (Oméga 3, sans nitrites…). Certaines de ces démarches entraînent des surcoûts à la production qu’il faut compenser par une valorisation optimale de l’ensemble des pièces de la carcasse, pas évidente en label et encore moins en bio. Des producteurs se sont engagés dans l’une ou l’autre de ces démarches. Nous vous proposons, dans les pages suivantes, des témoignages d’éleveurs qui investissent, de techniciens ou de communicants qui croient, plus que jamais, à la nécessité de développer les moyens de différencier la production.
Au sommaire de ce dossier
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- Les nombreuses allégations représentent peu de volume
- 90% de leurs porcs dans la filière « sans antiobiotiques »
- Les éleveurs Label Rouge Opale se veulent force de propositions
- Un bâtiment engraissement tourné vers le bien-être
- Du porc fermier sur paille
- Des valorisations « sans antibiotique » et « sans pesticide »
- Couper court aux morsures
- Des matériaux attractifs pour les porcs à tous les stades
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