La période estivale est souvent stressante pour les aviculteurs surtout lorsque les animaux sont proches du départ. Quelques précautions et aménagements simples peuvent limiter les coups de chaleur.
« Les coups de chaleur sont des événements exceptionnels qui risquent de se produire de plus en plus fréquemment. Ils ont des conséquences négatives sur l’élevage des volailles de chair notamment quand l’animal est en fin de croissance. Cela se traduit par de la mortalité, des diminutions de l’ingéré et par conséquent des baisses de performances », constate l’Itavi. Il est possible de limiter les coups de chaleur en isolant et contrôlant l’étanchéité du poulailler, préparant les abords, s’équipant en matériel spécifique, entretenant le matériel existant.
S’équiper selon sa ventilation
Il existe des audits d’étanchéité permettant de détecter les entrées d’air parasites qui diminuent l’efficacité de la ventilation. Ensuite, des travaux de rénovation peuvent être menés aux endroits défaillants du poulailler. Il est possible d’atténuer l’impact du rayonnement solaire en utilisant des matériaux clairs pour les parois. « Un gazon ras et dense au niveau des entrées d’air crée des îlots de fraîcheur. En plantant des haies à 4 ou 5 m des entrées d’air nous créons de l’ombre aux heures les plus chaudes », fait remarquer l’institut technique. L’équipement doit être choisi suivant le type de ventilation du poulailler : les brasseurs conviennent pour des bâtiments statiques, la brumisation est utile en ventilation dynamique. Le dispositif de refroidissement doit être entretenu chaque année : pompe fonctionnelle, filtre changé, canalisations et buses débouchées. Pour le système de ventilation il faut contrôler la tension des courroies, nettoyer les grilles de sécurité et s’assurer qu’aucun obstacle n’obstrue les entrées d’air. « Il est important d’étalonner les sondes de température et d’hygrométrie 1 à 2 fois par an avec son installateur. »