Bien maîtriser son matériel

 - Illustration Bien maîtriser son matériel
Pierrick, Nicolas et Sébastien Saliou dans le poulailler neuf au sol avec jardin d’hiver et lumière naturelle.
La réussite d’un lot de pondeuses passe par la maîtrise du matériel, c’est pour cette raison que la famille Saliou a choisi de faire confiance à une seule marque pour l’ensemble des poulaillers afin de ne jamais tâtonner.

Nicolas et Sébastien Saliou se sont installés en 2012 en rejoignant leur père Pierrick et son associé Alain Urvoy qui étaient spécialisés dans la production et la commercialisation d’œufs. « Nous avons alors décidé de supprimer les cages et de nous orienter vers l’alternatif. Aujourd’hui nous avons des sites dédiés à l’élevage bio, plein-air et sol », explique Nicolas Saliou. En 2013, les frères Saliou reprennent un site de 110 000 pondeuses cages à Rospez (22) avec l’objectif de tout passer en alternatif. « Nous avons transformé le poulailler de 27 000 pondeuses cages en 10 000 plein air. Le poulailler de 55 000 a été équipé d’une volière Big Dutchman Natura Step pour passer à 35 000 poules en système sol avec jardin d’hiver et lumière naturelle. En ce moment, nous terminons la construction d’un poulailler de 40 000 pondeuses au sol avec la même volière en configuration jardin d’hiver et lumière naturelle », décrit Nicolas Saliou. L’investissement s’élève entre 15 et 17 €/poule pour la volière seule dans le bâtiment existant. Pour la construction du poulailler neuf et l’installation de la même volière nous arrivons à un coût de 35 €/poule.

[caption id= »attachment_46454″ align= »aligncenter » width= »720″] La volière est accueillante et très bien adaptée à l’élevage au sol.[/caption]

Une volière simple et accueillante

« La première chose à maîtriser c’est son matériel. Par conséquent, nous avons choisi une seule marque Big Dutchman pour tous nos poulaillers qui sont équipés de volières. C’est aussi plus confortable pour nos salariés dans les élevages », indique Pierrick Saliou. Il poursuit : « Cette volière Natura Step est très accueillante, simple et offre beaucoup de visibilité. » À l’étage du haut il n’y a pas d’eau, uniquement des chaînes d’alimentation. La poule mange en se réveillant puis elle cherche à boire, les points d’eau sont donc devant les nids car après avoir bu la poule va aller pondre. « Il faut que la poule se déplace dans la volière. Et pour ce faire, il faut jouer sur l’eau, l’alimentation, l’éclairage afin de l’inciter à pondre au nid. »

Lors de la mise en place du lot de pondeuses celles-ci sont placées dans la structure. Des grillages bloquent l’accès au-dessous de la volière pendant les 4 à 5 premiers jours. « C’est sous la volière que l’on peut avoir les plus gros soucis de ponte au sol c’est pour cela que l’on bloque l’accès au démarrage et qu’ensuite nous mettons un éclairage assez fort pour qu’il n’y ait pas de zones d’ombre. »

Aucune poule dans les couloirs le soir

Le soir il ne faut aucune poule dans les couloirs. « Selon les lots, nous pouvons passer de 1 à 5 soirs à remonter les poules dans le système au moment de l’extinction des lumières. » La montée en ponte se faisant 15 jours après l’arrivée des pondeuses, elles ont alors eu le temps de bien se familiariser avec la volière et de prendre de bonnes habitudes. « L’élevage en volière demande beaucoup d’observation pour analyser le comportement des pondeuses pour pouvoir réagir très rapidement en cas de problème. » Pour Pierrick Saliou, la volière offre l’avantage de voir facilement les animaux morts en comparaison à la cage où c’est plus compliqué. « Avec ce système, c’est encore plus vrai car la pente est vers les couloirs. » 

Une ventilation dynamique pour réduire la pression au nid

Les poulaillers équipés avec la volière Natura Step sont en ventilation dynamique. Les éleveurs ont opté pour de l’extraction haute associée aux turbines en pignon lorsque les besoins de renouvellement d’air sont importants comme en été. « Il est indispensable d’avoir une bonne ventilation dans la salle d’élevage. C’est la condition pour obtenir une répartition homogène des pondeuses dans le bâtiment. C’est grâce à cela que l’on réduit la pression au nid et que l’on évite la ponte au sol », fait remarquer Pierrick saliou. La ventilation dynamique permet de maintenir une température constante autour de 19°C. « Lorsqu’il fait trop froid dans le poulailler, les poules mangent plus et on plombe l’indice de consommation. S’il fait trop chaud la consommation d’aliment chute, ce qui génère une chute de ponte. »


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