Pour assurer le remplacement du chef d’exploitation, la loi prévoit, via le crédit d’impôt, un coup de pouce fiscal.
Instauré en 2006, le dispositif de crédit d’impôt accordé aux chefs d’exploitation dans le cadre de leur remplacement, est prolongé jusqu’au 31 décembre 2022. En 2020, le montant de ce crédit s’élève ainsi à 1 073 €. Dans la limite de 14 jours par année, il s’élève à 50 % des dépenses engagées ayant permis de prendre en charge le remplacement et son coût de référence pris en compte est plafonné à 2 146,20 €.
Conditions d’octroi du crédit d’impôt
Le crédit d’impôt est accordé au titre de l’année au cours de laquelle les dépenses ont été engagées. Pour effectuer son calcul, il convient de prendre en compte les charges de personnel correspondant aux rémunérations et accessoires ainsi qu’aux charges sociales. Dans le cadre d’un Gaec, le plafond est multiplié par le nombre d’associés, dans la limite de 4, présents dans le groupement. Enfin, lorsque le montant du crédit d’impôt est supérieur à l’impôt qui est dû, l’Administration restitue l’excédent.
Embaucher pour un remplacement
Lorsque, pour son remplacement, l’exploitant emploie directement un salarié, il convient de rédiger un contrat de travail à durée déterminée (CDD). Dans le cas où l’exploitant fait appel à des personnes mises à disposition par un tiers, la prestation de service doit clairement spécifier le remplacement pour congés et le coût horaire du salarié. Le CDD peut être renouvelé deux fois. S’il est conclu sans terme précis, le contrat doit alors comporter une durée minimale. Par ailleurs, il est possible d’opter pour un remplacement partiel ou bien total des fonctions du chef d’exploitation.
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Papa Ndione / Cogedis