Une partie de la filière s’oriente sur la volière

 - Illustration Une partie de la filière s’oriente sur la volière

La grande capacité d’adaptation des éleveurs

Le monde agricole prouve une nouvelle fois sa grande capacité d’adaptation à l’instar des éleveurs de pondeuses qui se sont engagés à passer rapidement de la cage à des modes d’élevages alternatifs. Certains aviculteurs bretons réalisent ces nouveaux investissements et envoient leurs cages à la ferraille alors qu’ils n’ont pas encore terminé de les payer. En France en 2008, on dénombrait 19 % des pondeuses élevées en alternatif. Un chiffre qui passe à 53 % en 2020, dépassant l’objectif fixé par la filière qui était de 1 poule sur 2 élevée en alternatif à horizon 2022. Pour autant, il est important de maintenir le niveau de production car derrière les 2 300 élevages français il y a 46 millions de poules qui pondent 14,3 milliards d’œufs chaque année ce qui génère 10 000 emplois directs. La volière semble être le matériel idéal permettant de maintenir un bon effectif de poules tout en s’adaptant parfaitement dans les anciens poulaillers cage. Ce mode d’élevage fait ressortir le comportement naturel des poules à se percher. Elles occupent alors un maximum d’espace dans la structure. Les éleveurs de poulettes ont aussi investi dans des volières spécifiques car l’apprentissage au perchage doit démarrer dès les 1er jours d’élevage pour garantir la réussite du lot de pondeuses et éviter la ponte au sol.

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