La vente aux enchères de la Brasserie Holstein a marqué les esprits par la qualité des pedigrees orientés morphologie proposés. Un niveau rare en France. A l’arrivée, les acheteurs étaient au rendez-vous et les transactions (hors embryons) se sont terminées à un prix moyen remarquable dépassant les 7 000 €.
En 2018, la première vente de la Brasserie Holstein à Plomelin (29) avait été un joli succès en terme d’affluence et de commerce puisque les 47 lots avaient trouvé acheteur. Ce vendredi 21 août, la 2e édition a encore marqué les esprits en se bouclant à un prix moyen remarquable de 7 059 € l’animal (hors embryons) contre 5 300 € il y a deux ans. Les embryons partant en moyenne à 1 000 € et un seul lot restant invendu.
Une offre ultra-attractive de 61 lots
Malgré la période incertaine, le public était au rendez-vous. Dès 10 h, les premiers visiteurs débarquaient au Gaec Toullec, à nouveau lieu de l’événement. « Nous avons constaté qu’il y avait davantage d’étrangers, même si les Anglais, par exemple, ne se sont pas déplacés à cause du contexte sanitaire », racontent les organisateurs. Il faut dire que les membres du collectif ont su bâtir une offre ultra-attractive de 61 lots.
Dans le hangar abritant les enchères comme derrière les animaux dans les stalles plus tôt, les spécialistes étaient unanimes : « En termes de morphologie, ce catalogue fait partie des plus beaux et prestigieux jamais proposés dans une vente en Europe. On y trouve des descendantes des plus grandes familles internationales. Plusieurs lots ont de célèbres vaches d’Amérique du Nord dans leur pedigree comme Roxy qui fait partie du petit club des classifiées 97 points, Apple incontournable chez les Rouges ou la Jersiaise Véronica qui ont gagné le concours de Madison… » Un catalogue complété par quelques génisses à index à destination des schémas de sélection.
Plusieurs observateurs ont également souligné la préparation des animaux sous la houlette de deux références du clippage en Europe l’irlandais Gary Jones et le canadien Maxime Montplaisir encadrant toute une équipe de jeunes passionnés : « Bien tondues, bien dressées à la marche, en bon état de chair… Les génisses étaient vraiment bien mises en valeur. »
Un top prix à 29 500 €
Toutes les conditions étant réunies, la vente démarra d’ailleurs sur les chapeaux de roue. Le lot 1, Roxa, une primipare au pis remarquable du Gaec Toullec, fille de Chief (le taureau du moment concernant les animaux de show), partit pour 29 500 €… « C’est sans doute la meilleure vache que nous ayons fait vêler, descendante de notre famille qui marche très bien sur les concours depuis plusieurs années… », confiaient, heureux et fiers, Jérôme et Benoît Toullec.