L’Anefa 56 œuvre pour trouver des candidats qui correspondent aux offres tandis que Seremor et Solutis emploi répondent plus à une demande ponctuelle liée à des arrêts maladie, accidents, vacances ou autres.
« L’emploi en agriculture est un des facteurs clés qui permettra de maintenir la production en Bretagne. Si aujourd’hui c’est un secteur en tension nous devons tout mettre en œuvre pour promouvoir notre profession et attirer des candidats vers nos métiers de l’agriculture et de l’élevage », lance Frédéric Daniel, président de l’Anefa 56 et vice-président de Seremor/Solutis emploi lors des assemblées générales qui se sont déroulées le 8 septembre à Vannes. Il poursuit : « L’embauche d’un salarié peut permettre de soulager un peu le travail sur la ferme, cela offre aussi la possibilité de développer son exploitation mais c’est surtout vecteur d’épanouissement lorsque cela se passe bien car cela offre la possibilité à l’agriculteur de prendre des vacances et des week-end. »
L’élevage laitier recrute le plus
En 2019, ce sont 373 offres d’emploi pour 423 postes (88 créations de postes et le reste en renouvellement) qui ont été déposées auprès de l’Anefa 56 soit une augmentation des offres de 11 % par rapport à 2018. « 42 % des offres sont pour des postes en élevage laitier, 18 % en porc, 10 % en machinisme. Les autres offres sont en aviculture, maraîchage, élevage divers… Les types de contrats sont stables avec 47 % des offres en CDI et 38 % en CDD », indique Lydie Mauxion, coordinatrice à l’Anefa 56. Les candidats pour un emploi en agriculture peuvent aussi s’inscrire à la bourse de l’emploi de l’Anefa.
En 2019, l’association dénombre 339 nouvelles inscriptions de candidats (294 en 2018). Comme ils peuvent faire plusieurs demandes cela a généré 694 demandes d’emploi dont 48 % pour s’orienter vers les productions végétales. « Les demandes ne sont pas en adéquation avec les offres puisque c’est l’élevage qui recrute plus que les productions végétales. Nous avons un travail à réaliser pour ne pas perdre de candidats en réussissant à bien expliquer nos métiers de l’élevage en créant des passerelles et en expliquant qu’une partie du métier est lié aux cultures », fait remarquer Frédéric Daniel.
56 % de débutants
Sur les 338 nouveaux candidats inscrits 51 % ont une formation agricole et 56 % sont considérés comme débutants dans le domaine agricole avec moins d’un an d’expérience. « Au total en 2019, nous avons réussi à satisfaire 64 % des offres d’emploi en permettant 212 embauches. L’expérience est un critère de recrutement car 47 des candidats qui ont été embauchés avait une expérience en agriculture comprise entre 1 et 5 ans », conclut la coordinatrice de l’Anefa 56.