Les éleveurs de Normandes se sont réunis la semaine dernière pour leur assemblée générale à Tréflévénez, dans les locaux de l’entreprise Émily. Patrick Buguel, président du syndicat Normande Pen ar Bed, égraine les activités de l’année passée, comme « un animal du département présent au Space 2019 et provenant du lycée du Nivot, ou encore 5 élevages du syndicat qui ont représenté la race au concours national à Mayenne (53), avec 6 animaux finistériens inscrits ». Pas de récompense pour ce concours May’National, mais une grande satisfaction pour les éleveurs d’avoir participé pour la première fois à un championnat de cette dimension.
Si le salon Agri’Deiz 2020 n’a pas pu se tenir pour cause de crise sanitaire, une convention de partenariat avec la Chambre régionale d’agriculture a été signée pour jalonner l’événement de 2021. Ainsi, la Chambre consulaire mettra à disposition du syndicat 5 jours de temps d’animation par Pierre Bescou, ainsi que 3 jours de secrétariat par Nathalie Jézéquel et Morgane Février.
Pour cette année, les agriculteurs attendent une réponse pour pouvoir participer à la prochaine édition de « Ohhh la Vache », à Pontivy (56). Cette manifestation devrait se tenir les 18 et 19 octobre prochains.
Patrick Buguel estime que les vaches de race normande ont toute leur place dans un système simple, « elles sont faciles à vivre. Ces laitières valorisent très bien les surfaces en herbe, il y a peu de soucis en reproduction, le vêlage se passe sans problème ». Le Finistérien a vu évoluer la race depuis son installation en 1994, avec « un caractère mixte qui s’est un peu perdu. Nous continuons en parallèle à travailler sur la mobilité ».
Moins de stress avec un animal calme
Pour la gestion du troupeau, Patrick Buguel ajoute que « la Normande a un tempérament calme. C’est moins de stress pour l’éleveur, », conclut-il. Vers la mi-décembre, les adhérents du syndicat Normande Pen ar Bed prévoient de se retrouver lors une journée, avec une présentation technique par l’OS Normande.