Des plaquettes de bois et des fourrages séchés

5889.hr - Illustration Des plaquettes de bois et des fourrages séchés
L’air chaud est insufflé sous les tas de bois et de luzerne dans un hangar dédié.

La chaleur dégagée par la méthanisation permet de sécher des plaquettes de bois en hiver pour des collègues agriculteurs équipés de chaudières ou pour des industriels, à hauteur de 30 000 m3, de la semence fermière, du maïs grain, de la menthe poivrée ou des coquilles de moules (essai). Sur l’année, 45 % du temps de séchage est consacré aux fourrages, 45 % au bois et 10 % aux autres produits. La température de soufflage est de 20 °C supérieure à la température ambiante. Les panneaux photovoltaïques complètent le pôle énergie de la ferme (650 kW dont 50 kW en autoconsommation). « La production électrique issue du solaire et de la méthanisation correspond à la consommation d’un peu plus de 1 000 foyers (hors chauffage) ». Les investissements réalisés ces dernières années génèrent de lourdes charges financières. Pas vraiment un souci pour les associés. « Nous dormons bien », assurent-ils, en souriant. Idem pour la charge de travail : « Nous prenons trois semaines de vacances par an et nous réalisons un week-end sur trois ». Sur chaque atelier (élevage, énergie, cultures), ils travaillent en binôme, un associé avec un salarié.


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