La chaleur dégagée par la méthanisation permet de sécher des plaquettes de bois en hiver pour des collègues agriculteurs équipés de chaudières ou pour des industriels, à hauteur de 30 000 m3, de la semence fermière, du maïs grain, de la menthe poivrée ou des coquilles de moules (essai). Sur l’année, 45 % du temps de séchage est consacré aux fourrages, 45 % au bois et 10 % aux autres produits. La température de soufflage est de 20 °C supérieure à la température ambiante. Les panneaux photovoltaïques complètent le pôle énergie de la ferme (650 kW dont 50 kW en autoconsommation). « La production électrique issue du solaire et de la méthanisation correspond à la consommation d’un peu plus de 1 000 foyers (hors chauffage) ». Les investissements réalisés ces dernières années génèrent de lourdes charges financières. Pas vraiment un souci pour les associés. « Nous dormons bien », assurent-ils, en souriant. Idem pour la charge de travail : « Nous prenons trois semaines de vacances par an et nous réalisons un week-end sur trois ». Sur chaque atelier (élevage, énergie, cultures), ils travaillent en binôme, un associé avec un salarié.
Des plaquettes de bois et des fourrages séchés