Le sécateur obéit au doigt et à l’œil

6141.hr - Illustration Le sécateur obéit au doigt et à l’œil
Le sécateur électrique de chez Infaco rend beaucoup plus confortable la récolte des artichauts ou des butternuts, quand il est placé sur une perche télescopique.

« On ne gagne pas forcément en productivité, mais surtout en confort », fait remarquer Nicolas Rinfray, commercial pour l’entreprise toulousaine Infaco, lors d’un après-midi de démonstration de sécateur électrique chez Denis Le Hir, à Plouénan (29). Sur artichaut, le producteur léonard semble conquis ; reste encore à s’habituer à la manipulation. « C’est très intuitif », rassure le commercial. Relié à un gant protecteur, l’Electrocoupe sécurise l’opérateur : la lame s’arrête dès qu’elle se trouve à proximité de ce gant spécial. Sur artichaut cardinal, « les trognons sont plus gros, surtout quand il y a des ailes à proximité de la tête. La tige est aussi plus fibreuse, la coupe est d’autant plus facile avec ce sécateur », remarque Denis Le Hir. Mais c’est sur butternut et potimarron que les producteurs se montrent les plus enthousiastes.

Vive la perche

Monté sur une perche télescopique, le sécateur atteint les pédoncules des fruits sans que l’opérateur n’ait à se baisser. Habituellement, « nous coupons court, mais l’attache du fruit bouge. Le fruit pourrit quelques semaines plus tard. Ici, la coupe est très propre », fait remarquer un producteur. Les lames du sécateur ont une durée de vie de 2 à 3 ans. La batterie lithium qui alimente l’outil « peut tenir 1 à 2 jours selon les utilisations. Elle se recharge en 1,5 heure », argumente Nicolas Rinfray.


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