Suite à la remise en cause de la méthanisation, Jean-Marc Onno, président de l’Association des agriculteurs méthaniseurs bretons (AAMB), a tenu à rappeler que les installations répondent à une charte sur la sécurité élaborée par les agriculteurs, validée par l’Administration et certifiée par des organismes indépendants. « Nos adhérents suivent des formations obligatoires ; un guide de sécurité a été conçu avec Groupama. Nous sommes tous sensibilisés à l’environnement et à la vie du territoire ».
Une vingtaine de sites répondent à la charte actuellement. « Une centaine d’unités sont en cours de validation mais les dossiers ont pris du retard avec la période du confinement ». Fin 2021, toutes les installations françaises, soit 220 au total, répondront aux exigences, qui vont de l’accès au site (clôtures) à la maintenance, en passant par la réception des matières premières et à la prévention des risques liés aux débordements, au gaz ou aux incendies… Une condition pour pouvoir adhérer à AAMF et bénéficier des formations et d’un tutorat de la part d’un autre agriculteur méthaniseur. « Nous avons une volonté de transparence et de professionnalisation de la filière. Nous sommes engagés dans une démarche d’amélioration continue ».