« Les fortes pluviométries de la semaine passée – jusqu’à 193 mm d’eau en 72 heures dans le secteur de Paimpol dans les Côtes d’Armor –, ne devraient pas avoir trop d’impact sur les colzas, en début de cycle, à condition que les racines ne perdurent pas trop longtemps dans l’eau, comme l’année passée », rassure Ségolène Plessix, de Terres Inovia.
Les orages d’août, quant à eux, ont permis de réussir les semis précoces de colza sur la plus grande partie de la Bretagne, apportant une quantité de pluies suffisantes. Ces parcelles présentent aujourd’hui des peuplements relativement homogènes et les conditions actuelles douces et humides – bien qu’avec quelques nuits fraîches – favorisent le développement des colzas. Elles ont aujourd’hui majoritairement franchi le stade des 4 feuilles vraies et ont pu passer sereinement la période de risque vis-à-vis des grosses altises, dont l’arrivée a été confirmée fin septembre.
La seconde vague de semis, réalisée tardivement à la faveur des pluies de la 2e quinzaine de septembre, reste encore peu développée. Les conditions climatiques actuelles ne sont pas favorables à l’activité des altises, mais les limaces doivent être surveillées sur ces parcelles n’ayant pas atteint le stade 3 feuilles du colza.
Localement, des dégâts de pucerons, noctuelles terricoles, piérides du chou, tenthrèdes de la rave et taupins ont pu être remontés, mais restent occasionnels.
Source : Terres Inovia