Explorer le jardin génétique du vivant

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Travailler à l’amélioration génétique oblige à s’inspirer de la nature. À regarder ce qu’elle fait de mieux. Et Dieu sait si la nature est imaginative et robuste. Parce qu’elle travaille dans le temps long, avec une priorité : s’adapter pour ne pas disparaître. L’humain n’a pas cette patience. Il veut des plantes productives, sobres, résistantes aux maladies. Tout de suite… Il veut des animaux faciles à conduire, qui ne tombent pas malades, qui produisent toujours plus. Tout de suite… Quitte à enjamber des proscriptions ou à opérer des virages brutaux pour répondre aux injonctions économiques, aux attentes sociétales naissantes, aux nouveaux enjeux alimentaires et, plus récemment, au défi du changement climatique.

Ce réchauffement de la planète devient et deviendra de plus en plus – directement ou indirectement – le point névralgique de la plupart des programmes de recherche liés à l’agriculture. Pour l’heure, ce nouveau paradigme ne semble pas encore totalement intégré dans toutes les têtes qui se focalisent encore sur l’adaptation de l’existant alors que nous sommes face à un scénario de rupture. De nombreux programmes de sélection animale et végétale sont symptomatiques de cette « résistance » au changement ; ils se contentent d’aménager à la marge les index et critères de sélection alors que la question de fond est l’adaptation à un contexte radicalement différent. Or, il semble illusoire d’appliquer des schémas du passé à une réalité nouvelle qui s’annonce de plus en plus prégnante.

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