Un prototype écosse les coco de Paimpol

6249.hr - Illustration Un prototype écosse les coco de Paimpol
Les salles sont maintenues à une température de 6° C pour éviter toute contamination ou pourriture afin de garantir une DLC de 14 jours pour le coco vendu en frais.
Pour certains consommateurs ou restaurateurs le frein pour l’achat du coco de Paimpol était l’étape de l’écossage manuel. Les Maraîchers d’Armor viennent de solutionner le problème avec un prototype de machine qui se charge de l’opération.

Les Maraîchers d’Armor travaillent depuis 4 ans sur l’automatisation de l’écossage du coco de Paimpol. « Les particuliers ou les restaurateurs n’ont pas envie ou le temps d’écosser manuellement. On estime qu’il faut 2 heures à une personne pour écosser 10 kg de coco qui donneront 4 kg de grains. Il fallait donc trouver une solution pour proposer du coco sans sa gousse  », constate Florian Josselin, responsable innovation pour les Maraîchers d’Armor.

35 tonnes de grains écossés à la machine

Le 1er défi a été de mettre au point une machine capable d’écosser les coco. Le 2e défi était la bonne conservation du légume frais écossé.
Depuis cette saison, la station de conditionnement de Bro Dreger à Camlez (22) possède 2 salles dédiées à l’écossage, la surgélation et le conditionnement du coco de Paimpol. Les producteurs livrent leur récolte qui va passer une nuit en chambre froide pour faciliter le travail de la machine à écosser qui est un prototype. Une fois écossés les grains passent dans un trieur optique qui élimine les cassés, tachés, verts ou les morceaux de gousses. Les grains passent ensuite dans un tunnel de surgélation ou vont directement au conditionnement pour être vendus en frais avec une DLC de 14 jours. Ils sont conditionnés en barquettes pour le frais et en sachet pour le surgelé. « C’est la ligne d’écossage qui donne la cadence le rythme est actuellement de 250 à 300 kg/heure de gousses ce qui donne entre 100 et 150 kg de grains. C’est le début. On tâtonne encore. Mais, dès l’année prochaine, nous allons augmenter la cadence », indique Florian Josselin. Cette saison, 35 tonnes de grains de coco de Paimpol auront été écossées grâce à cette nouvelle machine. « Le prix est fixe toute l’année, il tient compte du coût de production et des investissements qui ont bénéficié d’une aide de la Région et de l’Europe. » 


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