En se penchant sur le logement et en ayant recours à la technologie, Marie-Anne Lemasson et Sébastien Mabon, du Gaec de la Rigandelais à La Noë-Blanche (35), ont rationnalisé l’élevage des veaux et des génisses. Jusqu’à créer un circuit court pour faciliter l’apprentissage du robot par les primipares. « Au départ, nos veaux étaient élevés près des vaches laitières dans le bâtiment que nous avons construit en 2006. Ils logeaient alors dans un endroit orienté au nord avec beaucoup de hauteur sous plafond et des murs en béton. Ce n’était pas confortable », se rappelle Marie-Anne Lemasson, productrice de lait à La Noë-Blanche (35). Changement de logement pour les veaux Depuis, pour une meilleure maîtrise sanitaire, l’élevage des génisses a été revu sur l’exploitation. Désormais, les jeunes veaux sont conduits dans des niches orientées sud-est. Ils profitent ainsi des rayons de soleil. « A une ou deux semaines, ils sont transférés vers une nurserie que nous avons fait construire en 2018 et élevés dans des cases collectives avec trottoir. » Dans cette enceinte claire et bien ventilée grâce aux bardage bois, le bien-être des animaux et le confort de travail sont appréciables. Après 3 à 4 mois dans cette nurserie, les veaux mâles et femelles sont séparés et passent alors dans un autre bâtiment. « Nos taurillons, parfois des croisés montbéliards ou limousins, sont ensuite commercialisés via un contrat d’achat avec McDonald’s », précise l’éleveuse. A partir de l’entrée dans ce nouveau logis, les lots avancent dans les cases au fur et à mesure de la croissance des animaux. La gestion des troupes est bien rationnalisée au profit des performances et de la simplification du suivi quotidien. [caption id= »attachment_49524″ align= »aligncenter » width= »720″] Dans la nurserie, les veaux sont en cases collectives avec trottoir.[/caption] Plus facile avec la détection automatique des chaleurs Depuis la mise en…
Bien élevées, les génisses frappent à la porte du robot