Génétique, étalement des vêlages, apprentissage… En traite robotisée, quelques points de vigilance particuliers sont à prendre en compte par rapport aux génisses. Le bon déroulement de la traite au robot dans un troupeau commence dès le choix de la paillette pour disposer d’une génétique favorable. « Il faut apporter de la vigilance à l’implantation de la mamelle, avec une hauteur plancher-jarret pas trop élevée et une bonne longueur des trayons. Par ailleurs, des trayons serrés peuvent poser problème », souligne Anthony Baslé, responsable marché robot Eilyps. « Cependant, les technologies de traite robotisée ont beaucoup évolué et s’adaptent bien aux différentes morphologies aujourd’hui. Certains élevages ne réforment quasiment plus au passage au robot, alors qu’il y a quelques années, on pouvait avoir 10 à 15 % de réformes. » Il faut aussi faire attention aux pattes car l’animal doit se déplacer seul dans ce système de traite volontaire. « Les derniers mois avant vêlage, on peut habituer les génisses à marcher sur du béton si elles étaient à l’extérieur ou en système trottoir / fumier accumulé. Leur corne tendre peut progressivement se durcir… » Pas plus de 4-5 nouvelles primipares par semaine Autre conseil : « Mieux vaut étaler les vêlages sur l’année pour ne pas avoir plus de 4 à 5 primipares fraîchement vêlées par semaine à habituer au robot. Cela peut prendre du temps dans certains élevages, 2 à 3 jours, parfois plus. Cet étalement est d’autant plus nécessaire que le robot est déjà bien occupé… » Dès les premiers jours après vêlage, « les primipares doivent passer trois fois par jour au robot pour qu’elles comprennent bien. Elles sont attirées par des aliments ou concentrés distribués au robot. Généralement au bout de 8 jours, elles fonctionnent bien. » Un poids de 600 kg minimum au vêlage Certains éleveurs mettent en place de petits circuits…
Comment préparer la traite robotisée