Engagés pour mieux protéger les milieux

7074.hr - Illustration Engagés pour mieux protéger les milieux
Florent Moricet et Thierry Cornillet présentent l’aménagement de buses permettant désormais le franchissement de la rivière.

En faveur de l’environnement, cette année, les associés du Gaec Les Pâtures Lort ont mis en place des aménagements sur une parcelle jouxtant un cours d’eau et démarré le désherbage mécanique sur maïs. Premier bilan.  « Sur le bassin versant du Chifrouët, territoire-pilote, un suivi renforcé de la qualité de l’eau est réalisé  », démarre Cédric Jaffry, conseiller agronomie à la Chambre d’agriculture de Bretagne. Alors que la zone compte 66 agriculteurs cultivant du maïs*, un projet transversal vise actuellement à réduire les risques de contamination des milieux. Un important travail de diagnostic sur tout le chevelu du Chifrouët a ainsi été réalisé. «Partout où nous avons pu, nous avons cherché à évaluer le risque potentiel de transfert de la parcelle vers le milieu en relevant la distance entre la culture et le cours d’eau, la pente, la présence de traces de tracteur qui favorise le ruissellement… », expliquent Jérôme Rouxel et Benjamin Le Carpentier, respectivement technicien milieux aquatiques et technicien bocage pour l’agglomération Lamballe Terre & Mer. Ces relevés ont permis de réaliser une cartographie, présentée aux agriculteurs au printemps dernier, classant les parcelles en fonction du risque de transfert d’éléments (particules de sol, résidus de traitement, phosphore…) vers le réseau hydrologique. « Ensuite, notamment pour les endroits à risque élevé, nous entrons en contact avec les personnes qui les travaillent pour chercher ensemble comment améliorer la situation. »   [caption id= »attachment_49416″ align= »aligncenter » width= »720″] La passerelle permettant aux génisses d’enjamber la rivière.[/caption] Bande enherbée élargie pour faire tampon Au Gaec Les Pâtures Lort à Quintenic, une zone a été clairement identifiée comme un point de contact délicat. C’est une parcelle cultivée en pente descendant jusqu’au Reus, un affluent du Chifrouët, le bas de versant étant régulièrement inondé en hiver. Depuis quelques mois, l’engagement des propriétaires a permis de faire un pas important en…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article