Ancien producteur de lait, Olivier Le Pimpec élève, sous contrat, plus d’une centaine de génisses Prim’Holstein pour cinq éleveurs naisseurs. « J’ai cessé la production laitière en 2015. Comme j’avais beaucoup d’investissements à réaliser, notamment une salle de traite, j’ai alors pensé à me spécialiser dans l’élevage de génisses. La simulation économique montrait que je pouvais dégager un revenu avec une vente de 50 amouillantes par an, sur ma cinquantaine d’hectares ». Restait à trouver un nombre suffisant de naisseurs prêts à déléguer l’élevage des jeunes femelles. Pas vraiment un souci. Cinq éleveurs, situés dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres, se sont rapidement manifestés, informés par le réseau de techniciens et de vétérinaires du secteur géographique. L’un d’entre eux fait valoir ses droits à la retraite cette année. Il est déjà remplacé. « L’effectif de génisses présentes va passer de 110 à 150 ». L’an dernier, 58 amouillantes ont été vendues, dépassant déjà l’objectif de départ. Réception dans un bâtiment dédié Les veaux arrivent sur l’élevage, écornés, vers 40 jours, tout au long de l’année. Ils ont l’appellation non Ipi (statut BVD). Le transport, aller et retour, est à la charge des naisseurs. Ils restent 8 à 9 mois dans un bâtiment dédié, sur une aire paillée manuellement tous les jours, séparés par classe d’âge. Ils consomment, une fois par jour, un lait à 25 % de protéines et 60 % de PLE (poudre de lait écrémé). En complément, un aliment du commerce, à 17,5 % de protéines est distribué, à volonté. Le sevrage a lieu à 100 kg, atteints à un âge entre 70 et 75 jours. Les veaux consomment, à ce stade, 2 kg d’aliment par jour. Après le sevrage, cet aliment est distribué à volonté, avec un foin de bonne qualité et du minéral. A 4…
Il élève des génisses pour 5 naisseurs