48 chefs d’exploitation, dont vingt de plus de 50 ans (essentiellement des éleveurs) et 9 salariés permanents travaillent 3 000 hectares de SAU, soit 37 % de la surface de l’île. L’élevage de bovins et d’ovins, principalement extensif, domine. Les intrants sont faibles ; l’indicateur de fréquence de traitement est deux fois moins élevé que dans le Morbihan. Les conditions pédo-climatiques de Belle-Île expliquent des rendements plus faibles que sur le continent. De fortes populations de petite faune sauvage : lapins, lièvres, choucas, goélands, rats, faisans, pigeons… Ces animaux ont peu de prédateurs sur l’île et se nourrissent des cultures, au moment du semis mais aussi lors de la récolte, diminuant d’autant les rendements obtenus. De nombreux porteurs de projets agricoles souhaitent s’installer sur Belle-Île. Très majoritairement portés sur des filières végétales (maraîchage, petits fruits, plantes aromatiques…) et des petites surfaces, ils font face à des multiples obstacles : accès au foncier, accès aux bâtiments agricoles, au logement, maîtrise des réglementations des spécifiques, etc. Un abattoir, géré par la communauté de communes, abat 2 000 animaux (ovins essentiellement) chaque année.
Installation : Beaucoup de porteurs de projets à Belle-Île