Marche en avant
Le parcours à étapes de la génisse est aujourd’hui bien balisé. Il débute par un sprint crucial pour absorber 200 g d’Immunoglobulines (Igg) dans les premières heures de vie, peu importe le volume de colostrum à avaler pour y arriver. Aussitôt cet obstacle surmonté, synonyme d’une bonne immunité mise en réserve, l’histoire se poursuit par la course à haute intensité de la phase lactée : pendant ces semaines, tout nutriment absorbé se fera en faveur du développement et du potentiel futur d’organes incontournables comme la glande mammaire. Lait entier ou aliment d’allaitement, conduite intensive ou approche simplifiée, en bio comme en conventionnel… Peu importe l’itinéraire suivi, on attend de la petite femelle qu’elle ait doublé son poids de naissance au sevrage et surtout qu’elle soit à l’heure à un rendez-vous important : sur la balance, 200 kg à 6 mois…
À la recherche d’une croissance harmonieuse privilégiant la construction squelettique à l’accumulation de tissu adipeux, déjà au pâturage ou encore en bâtiment, la génisse poursuit sa trajectoire pour prendre le virage de la puberté. Entre progrès génétique et technicité des éleveurs, la mise à la reproduction, à partir d’un poids vif de 400 kg, intervient de plus en plus tôt : parfois dès 12 ou 13 mois…
Ainsi, la fameuse ligne d’arrivée – qui est aussi un autre départ – du premier vêlage à 24 mois est aujourd’hui atteinte par certains aussi bien en élevages à haut potentiel grâce à de la poudre de lait surprotéinée, de l’aliment ou des mélanges fermiers soignés qu’en fermes herbagères bio en vêlages de printemps et sevrage tardif… Peu importe les systèmes, quand le chemin des jeunes animaux est devenu une promenade de santé, tout l’atelier gagne en rentabilité et l’éleveur en tranquillité.
Au sommaire de ce dossier
Pousser la porte de la nurserie
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- Une conduite par lots pointue et bien rodée
- Un mélange lait et poudre pour sécuriser l’alimentation
- Moins de travail et plus de résultats en phase lactée
- Une nurserie dans l’ancienne porcherie
- Le potentiel d’une future bonne laitière se joue sur 8 semaines
- La caméra décortique le comportement des veaux
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Adopter une conduite alternative
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- Des génisses en pleine forme élevées par des nourrices
- Les veaux restent sous leur mère pendant 7 à 10 jours
- Une croissance rapide avec une mise à l’herbe précoce
- Il élève des génisses pour cinq naisseurs
- Pourquoi j’ai délégué l’élevage de mes génisses
- « 15 heures d’astreinte par génisse élevée »
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Maîtriser croissance et reproduction
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- L’élevage des jeunes remis à plat donne de bons résultats
- Un code couleur pour les seaux des buvées
- Plus de fibres au menu des veaux et des génisses
- Changement de régimes chez les jeunes
- Des génisses bien logées
- Comment préparer la traite robotisée
- Bien élevées, les génisses frappent à la porte du robot
- « Je ne me pose plus la question du vermifuge »
- Vaches et génisses, des mammites aux causes différentes
- Un parc de contention pour les génisses
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