La Chambre d’agriculture du Morbihan s’est réunie en session, le 24 novembre. La Covid-19 était au menu des discussions.
[caption id= »attachment_49437″ align= »alignright » width= »188″] Laurent Kerlir[/caption]
Le président de la Chambre d’agriculture du Morbihan constate que la crise de la Covid-19 a secoué la plupart des filières agricoles départementales ; certaines étant particulièrement en difficulté, comme la production de canard. Malgré tout, l’activité s’est globalement bien maintenue grâce aux efforts des agriculteurs et à la souplesse d’organisation des acteurs des filières. « Cette période particulière rappelle l’importance cruciale de notre secteur pour assurer la souveraineté alimentaire de notre pays », indique Laurent Kerlir. Or, l’agriculture connaît de plus en plus de difficultés à jouer ce rôle comme le montre l’exemple de deux productions emblématiques du département. «En volaille de chair, alors même que les importations progressent tous les ans, il est extrêmement compliqué d’investir et de construire des poulaillers modernes respectant les normes les plus élevées de bien-être animal ». En lait, la difficulté à trouver des agriculteurs intéressés par la reprise des fermes commence à entraîner un repli de la production. « Si on ne veut pas que notre alimentation soit de plus en plus dépendante des importations, il est urgent que le prix de vente de nos produits permette à nos exploitations familiales de vivre de leur travail et que nos agriculteurs puissent continuer à investir pour préparer l’avenir ».