Profitant de sa nouvelle mélangeuse, Olivier Le Duigou, de l’EARL Ar Maner Kozh à Guiscriff (56), nourrit désormais ses jeunes bovins avec des mélanges spécifiques. Les animaux le lui rendent bien. Suite à l’investissement dans une mélangeuse à pales d’occasion en février dernier, l’alimentation des jeunes bovins a été revue et corrigée chez Olivier Le Duigou, à Guiscriff (56). Auparavant nourris au foin et à l’aliment, les veaux de 2 à 6 mois reçoivent désormais un mash maison à base de fibres, de correcteur azoté, d’orge et de mélasse et de pulpe de betterave (voir encadré). « Le coût de revient de ce mélange est de 225 € / t. Préparé et distribué une fois par semaine, c’est une solution très pratique pour l’organisation du travail. Apporté à volonté, il évite toute forme de concurrence entre les animaux et de tri à l’auge au profit des croissances et de lots beaucoup plus homogènes », apprécie l’éleveur. « En fait, c’est le jour et la nuit. Les veaux élevés dès le départ au mash ont rattrapé le développement d’animaux plus vieux nourris avec notre ancienne méthode. » Conservés pour l’atelier taurillons, les mâles croisés bénéficient aussi de ce nouveau mélange jusqu’à 8 mois. « Je constate qu’ils profitent aussi davantage : nos avons commencé à les sortir plus tôt du bâtiment, avec plus de poids et d’état. » Mise à la reproduction plus précoce Ensuite, de l’âge de 6 mois à la préparation au vêlage, les génisses reçoivent un autre mélange spécifique comprenant de l’ensilage de maïs, des coproduits de conserverie (légumes) et 4 kg de foin (passé au rotocut) par jour par tête. « Auparavant, ces animaux n’avaient que du maïs et des légumes. L’utilisation de la mélangeuse pour incorporer du foin dans leur régime fait la différence sur le…
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