Avec un droit à produire à la hausse synonyme d’élargissement du troupeau, David Lambard a préféré déléguer l’élevage des génisses plutôt que d’investir dans du bâtiment. David Lambard a repris l’élevage familial le 1er avril 2017. Suite à l’attribution de 115 000 L liée à son installation, le droit à produire a grimpé à 457 000 L. « Cette augmentation signifiait davantage de vaches… Et donc plus de veaux à faire naître et élever. » Auparavant inséminateur pendant 8 ans, le Brétillien ne voulait surtout pas voir chez lui ce qu’il avait souvent constaté avec l’agrandissement des cheptels à la sortie des quotas : « Du déchet lié au sureffectif de génisses entassées dans les cases. » Pour autant, il n’imaginait pas non plus des femelles dehors en hiver. Par conséquent, il lui fallait agrandir sa surface en bâtiment pour élever ses jeunes supplémentaires. « J’ai fait des devis pour rallonger l’existant, aménager des box… Ce n’était pas possible sans investissements importants. » Vite rassuré sur la question sanitaire L’autre piste était, au contraire, de libérer de la place en déléguant l’élevage des animaux de renouvellement. « Dans un premier temps, je voulais éviter cette solution. Je m’inquiétais notamment de la question sanitaire », confie le producteur de lait qui a « quand même » participé à une présentation du service Délèg’Génisse par des intervenants d’Eylips et de GDS Bretagne. Revenu « rassuré », le Brétillien n’a pas tardé à franchir le pas. Ses premières petites génisses ont quitté les lieux en septembre 2017. Avant de revenir, 50 jours avant terme, en août 2019. Désormais, quand qu’une femelle naît, David Lambard l’enregistre sur la plateforme en ligne de Délèg’Génisse. Provenant de différents naisseurs, les animaux sont allotés par rapport à leur âge. Le départ intervient entre 21 et 35 jours dès qu’un groupe homogène de 15 à…
Pourquoi j’ai délégué l’élevage de mes génisses