Dès la mi-avril, si les conditions météorologiques le permettent, Ronan Guernion met ses jeunes veaux au pâturage. Le sevrage est tardif, avec une distribution de lait au champ jusqu’en novembre. La conduite en vêlage groupé du troupeau de Ronan Guernion se traduit par une arrivée massive de veaux dès le mois de mars. Sur cette ferme biologique de Tonquédec (22), les jeunes femelles nées au début du printemps suivent le rythme des saisons et consomment rapidement de l’herbe. « Il faut une bonne croissance des génisses de renouvellement qui doivent absolument vêler à 24 mois ». Si ces primipares ne donnent pas un veau à cette date, il faudra attendre une année supplémentaire pour rester dans cette stratégie de vêlages groupés. [caption id= »attachment_49574″ align= »aligncenter » width= »720″] Ces génisses nées en mars ont commencé à pâturer très tôt. Ronan Guernion vise une croissance rapide, pour atteindre 200 kg à 6 mois.[/caption] De 7 à 1 litre de lait Après la mise bas, les jeunes veaux sont séparés de leur mère au bout d’un jour, pour rejoindre leur case individuelle où ils sont nourris avec du lait yaourt. Vers une semaine de vie, les animaux entrent en case collective et reçoivent toujours ce lait fermenté, distribué pendant 1,5 mois, « pour aider à la digestion ». En théorie, Ronan Guernion a pour objectif une mise à l’herbe de ses génisses dès la mi-avril, « si la météo est belle. Dans un petit parc et à raison d’1 à 2 heures par jour, elles mettent facilement le nez au sol pour un pâturage très dynamique ». L’éleveur apprécie ce passage en petite parcelle pour habituer rapidement les animaux aux clôtures électriques. De 7 L de lait par jour distribué en 2 repas, Ronan Guernion diminue progressivement cette part d’aliment lacté à 4 L en une seule fois en…
Une croissance rapide avec une mise à l’herbe précoce