Patrice Pécheul, de l’EARL des Champs Perrin à Éréac (22),  a transformé une vieille porcherie en nurserie. Le système tout simple a été bien pensé pour le confort de l’éleveur et des veaux. Patrice Pécheul, qui est à la tête d’un troupeau de 145 laitières pour 217 ha de SAU, utilise un bâtiment atypique pour l’élevage de ses veaux. « J’ai créé une nurserie dans une ancienne porcherie avec courette extérieure. Les niches sont positionnées sur les caillebotis dont la pente est de 3 % pour pouvoir bien récupérer les jus. Les caillebotis permettent ainsi de conserver de la paille fraîche plus longtemps dans les niches. J’ai installé des filets en pignons pour afin d’éviter l’effet couloir lorsqu’il y a du vent. Un filet sur treuil est positionné en façade par sécurité  », décrit le producteur de lait d’Éréac (22). La toiture en demi-lune de la nurserie permet à l’éleveur ou ses salariés d’être toujours au sec pour alimenter les veaux. Grâce à cette conception tout est facile d’accès pour le taxi à lait ce qui fait gagner du temps. L’éleveur voulait garder les avantages des niches sans les inconvénients. Il les a donc modifiées pour pouvoir les relever aisément lors du lavage et ainsi éviter les éclaboussures. En contre-bas, à l’arrière des niches, une dalle permet de récupérer facilement le fumier avec le télescopique après le curage. « L’inconvénient, c’est pour pailler les niches, il faudrait pouvoir les ouvrir par l’arrière. Aujourd’hui, il est nécessaire d’entrer dans chaque case. » Une buvée par jour pour simplifier le travail Toutes les femelles qui naissent passent par cette nurserie. « Elles sont nourries au lait entier jusqu’à 4 jours puis sont passées à la poudre de lait en un repas par jour complémenté avec un peu d’aliment complet. L’idée est de simplifier au…

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