La radicule est le 1er organe à sortir de la graine. Chez Advanta, la colonisation du sol par le chevelu racinaire fait l’objet de toutes les attentions : un développement fort des racines conduira à une culture régulière et plus résistante à des stress hydriques. La mise en terre d’une graine de maïs démarre le processus de germination, à partir du moment où les conditions de température et de ressuyage sont réunies. Hormis les cas particuliers de semences qui demandent en plus une période de dormance, toutes les graines enclenchent leur germination sous la forme de 3 phases, à savoir l’imbibition avec l’absorption d’eau, une phase de forte activité métabolique pour transformer les réserves et une phase d’émergence de la radicule, premier organe à sortir de cette enveloppe. Suivi de la pousse racinaire Chez le semencier Advanta, la pousse du chevelu racinaire est passée au crible sur des tables de laboratoire, pendant une quinzaine de jours. « La surface et la densité des racines sont mesurées sur toute la gamme, nous calculons ensuite un indice de développement », explique Laurent Loncle, chef produit maïs. Suivant les résultats, la variété pourra bénéficier d’un label nommé « Soil Exploration », signe d’un fort développement des organes souterrains, capable de prélever de façon plus efficace l’eau et les nutriments. La bonne germination des maïs dépend, en plus de facteurs agronomiques comme le contact sol/graine ou d’une température de sol d’au moins 10 °C, de la présence d’eau et d’air. « C’est pourquoi, dans des sols battants, les plantules sortent mal à cause d’un manque d’oxygène ». Puisant au démarrage dans les réserves énergétiques de sa graine, le jeune plant va après le stade 5 à 6 feuilles être autonome par ses racines. « L’élément phosphore est très important pour ce développement racinaire ». Cet élément peu mobile peut être rendu assimilable par l’application…
À la racine de la germination