Certains éleveurs choisissent de déléguer le lavage pour se consacrer au suivi des animaux. Plusieurs prestataires proposent leurs services. Rencontre avec Bruno Le Ny, à la tête d’Agri Hygiène. Un spécialiste du lavage. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier Bruno Le Ny, créateur de l’entreprise basée à Saint Nicolas-du-Pélem (22). Après avoir débuté dans le lavage d’industries agroalimentaires, il a fondé Agri Hygiène, en 2002 et s’est, dans un premier temps, spécialisé dans le lavage des porcheries. Seul, pendant cinq ans. Aujourd’hui, il emploie 9 salariés. Sa trentaine de clients éleveurs de porcs ne représente plus que 25 % de son chiffre d’affaires. L’entreprise travaille majoritairement en élevages avicoles. Fidélisation L’équipe est relativement fidélisée. « Il y a eu deux départs récemment, vite remplacés par un ancien porcher et par un laveur en industrie agroalimentaire. Ils travaillent chacun en binôme pendant une quinzaine de jours avant, éventuellement, de travailler seul ». Le chef d’entreprise ne se plaint pas de difficultés de recrutement. « L’équipe compte un Polonais, installé depuis longtemps en France. Les autres sont du secteur. Il n’y a pas de secret, la fidélisation passe par la rémunération ». Tous ont un fourgon avec lequel ils peuvent se rendre directement de leur domicile au chantier. Généralement dans un rayon d’une soixantaine de kilomètres du siège. Il déplore la politique de l’assistanat, responsable, selon lui, des difficultés des entreprises du secteur primaire à recruter des salariés français. Pas de chantiers ponctuels Agri Hygiène a également fidélisé sa clientèle. « Je ne prends que des chantiers réguliers sur l’année. Je n’accepte aucun lavage ponctuel visant à remplacer la main-d’œuvre de l’élevage pendant les vacances. Sinon, j’aurais beaucoup trop de travail à Noël et en été ». Le prix de la prestation dépend du chantier. Le paiement est parfois mensualisé. « En porc, je travaille chez quelques multiplicateurs mais quel…

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