Les attaques de corvidés ont marqué l’implantation des cultures, le stress hydrique de juillet n’a pas empêché le bon déroulement des fécondations. Au final, les rendements sont corrects aussi bien en grain qu’en fourrage. Après un automne et un hiver très pluvieux, les semis de maïs se sont déroulés dans de bonnes conditions entre la mi-avril et la mi-mai dans la région, interrompu par les pluies fin avril, avec une majorité des semis réalisés entre le 5 et le 15 mai. Les températures chaudes de mi-avril à début juin ont permis une levée et un démarrage rapides. Début juin, le cumul de températures affiche un excédent de 50 °C (base 6). Du côté des ravageurs, les corvidés se sont hissés au premier rang de la nuisibilité cette année, en Bretagne comme dans beaucoup d’autres régions. On observe une progression des dégâts à la levée du maïs depuis 2 ou 3 ans. Les choucas, responsables de la majorité des dégâts dans la région ne sont pas classées nuisibles, ce qui rend plus difficile la lutte collective. Les conséquences sont impactantes, avec des resemis de parcelles dans de nombreuses situations, qui engendrent un surcoût important et un moindre rendement en semis tardif. Quelques dégâts de sangliers, plus localisés, mais qui restent lourds de conséquence, au semis, comme avant la récolte. Les taupins ont été peu présents cette année, de même que les mouches de début de cycle. Concernant les foreurs, les vols de pyrale ont été très précoces, mais les dégâts ont été plus faibles que ces dernières années. L’hiver doux et humide a probablement limité la survie des populations. Les conditions climatiques sèches du mois de mai n’ont pas été favorables aux désherbages de pré-levée. Pour les positionnements de post-levée, les conditions ont été plus propices. À noter toutefois un salissement faible des…
Des rendements meilleurs que prévus