Avec un rendement supérieur à la moyenne nationale et plus de surfaces implantées en maïs suite à un automne compliqué, des stocks de bonne qualité permettent d’affronter l’hiver sereinement. 13,7 t MS/ha. C’est le rendement moyen obtenu en ensilage de maïs en Bretagne sur la campagne 2020, face à une moyenne nationale de 11,9 t/ha (en chute de 0,5 t MS/ha par rapport en 2019). « C’est un bon rendement, en augmentation de 1 t MS/ha par rapport à 2019 et dans des volumes équivalent à la moyenne des quatre années précédentes », analyse Julien Bellanger, responsable nutrition et génisse à BCEL Ouest. « En tonnage, cela représente 50 tonnes de fourrage en plus en moyenne par exploitation, avec 37 t pour les Côtes d’Armor et le Finistère et 76 t supplémentaires pour le Morbihan. » Un stock en excédent qui s’explique par l’effet rendement et des surfaces supplémentaires pour le maïs, laissées vacantes suite aux difficultés d’implantation des céréales fin 2019. À partir de 817 échantillons réalisés lors des Journées Rencontre nutrition, analysés avec la méthode AgriNir®, les matières sèches sont similaires à 2019, ce qui permettra une bonne ingestibilité et une bonne conservation. Du fait d’un réajustement de la valeur des UFL (normes réajustées de +0,05 à 0,07 avec les nouveaux repères Inra 2018), on observe une légère dilution de la valeur énergétique des maïs cette année. Si la bonne teneur en amidon (31,3 %) est légèrement plus faible que l’année passée, liée à une part de fibres plus importantes en lien avec le rendement, la MAT quant à elle s’élève à 68,4 g /kg MS (+ 4 points), ce qui assure une BPR (Balance protéique du rumen) plus intéressante. Une nouvelle notion qui apparaît dans les normes Systali (Inra 2018) pour quantifier l’azote soluble apporté par le fourrage….
Des volumes de fourrages supplémentaires en Bretagne