Virginie Robic est embauchée par Solutis Emploi (56). Non issue du milieu agricole, elle a bénéficié d’une formation et est opérationnelle depuis juin. Salariée d’usine puis d’un couvoir, Virginie Robic a cessé son activité suite à une tendinite tenace contractée dans le cadre de son ancienne activité. Inscrite à Pôle Emploi, elle a découvert l’élevage de porc lors d’un stage de découverte des métiers d’une dizaine de jours, effectué dans une maternité collective. « Je suis originaire du milieu rural mais il ne me serait pas venu à l’esprit de travailler dans une porcherie. J’avais des a priori négatifs, sur l’odeur et la saleté notamment ». Enchantée par sa découverte de l’atelier de naissage, elle enchaîne sur une préparation opérationnelle à l’emploi collective (POEC), financée par Pôle Emploi et encadrée sur le terrain par le Sérémor (service de remplacement morbihannais). Trois mois au Gaec du Djorlen, au Sourn, près de Pontivy, pendant lesquels elle acquiert un savoir-faire pratique, dans tous les secteurs de l’élevage de 240 truies. Elle complète son bagage par quelques journées de théorie au centre de formation de Kérel. Autonome Les échanges avec l’encadrant du Sérémor sont permanents. La relation avec l’éleveur est satisfaisante. « À l’issue du POEC, en juin 2020, j’ai été embauchée par le groupement d’employeurs Solutis qui m’a affectée à l’élevage du Djorlen 3 jours par semaine. Je fais aussi une journée sur un second élevage de porcs, à 5 km de chez moi ». Les conduites en 7 bandes (et donc les mises bas) sont décalées dans les deux élevages. Le planning est effectué par Solutis mais les éleveurs peuvent s’arranger en fonction des travaux à réaliser sur les deux fermes. « Aujourd’hui, je travaille dans tous les secteurs de l’élevage, pas seulement en maternité. Je suis autonome et je viens au travail en souriant….
Employée sur deux élevages morbihannais