Green Deal : Des impacts sur la production et le revenu

7272.hr - Illustration Green Deal : Des impacts sur la production et le revenu
L’étude identifie aussi de nombreux domaines où des politiques dépassant le champ d’application de la Pac seront nécessaires pour amener des changements fondamentaux dans le comportement des consommateurs.

La future Pac ne permettra vraisemblablement pas d’atteindre les objectifs ambitieux du Green Deal. Des réponses politiques globales doivent aussi être apportées.  La politique agricole européenne en phase de finalisation ne permettra pas d’atteindre les objectifs du Green Deal « si nous continuons comme si de rien n’était », estiment dans une étude menée à la demande du Parlement européen des chercheurs français de l’Inrae et AgroParisTech. Mais une politique réellement incitative dans le domaine ne sera pas sans conséquence sur la production agricole et le revenu des agriculteurs. Pollueur-payeur, une application plus efficace Comment y remédier ? En agissant de manière coordonnée autour de trois axes : remédier aux défaillances actuelles qui entraînent une utilisation excessive d’intrants, apporter des solutions techniques pour revoir les systèmes agricoles et modifier les habitudes alimentaires. Au niveau de la Pac, pour Hervé Guyomard, directeur scientifique à l’Inrae, il est nécessaire « d’avoir une application beaucoup plus stricte et efficace du principe du pollueur-payeur » en lien avec la mise en œuvre de la conditionnalité des aides de la Pac. Les dispositions des nouvelles bonnes conditions agricoles et environnementales destinées à remplacer les critères de verdissement doivent refléter au moins le même niveau d’ambition climatique et environnementale et devraient être progressivement augmentées au fil du temps. 20 % des aides du premier pilier devraient être destinées aux mesures d’atténuation du changement climatique et un même pourcentage aux mesures en faveur de la biodiversité. Ces fonds financeraient des écorégimes. Les mesures du second pilier devraient, elles, être ciblées sur les biens publics locaux, notamment la quantité et la qualité de l’eau, la fertilité des sols et la diversité des paysages avec une part de 35 % des dépenses du deuxième pilier consacrée à des mesures climatiques et environnementales. Chute de revenu Mises bout à bout ces mesures pourraient en matière climatique conduire à…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Tags :
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article