Que la conjoncture soit bonne ou mauvaise, il est indispensable de connaître le coût de production de son atelier lait.
Difficile de piloter son exploitation sans outil de navigation. Au fil des études que nous menons, notre panel d’exploitations (hors bio) met en évidence des écarts de charges de près de 110 € entre les exploitations du quart supérieur, et celles du quart inférieur.
Surdimensionnement
Certes, les exploitations du quart inférieur sont de dimensions plus modestes, 580 000 litres produits contre 630 000 litres pour le quart supérieur. Cependant, si l’on se penche sur la productivité des charges engagées, il est flagrant de constater le surdimensionnement de ces exploitations par rapport au litrage produit. Beaucoup de producteurs partent du principe que ces charges dites de structure sont incompressibles ce qui souligne le fait que l’analyse du retour sur investissement doit être réalisée en amont.
Pour ce qui concerne les charges proportionnelles, l’écart est lui aussi important (43 €/1 000 litres). L’analyse du coût de concentrés met en lumière des différences importantes entre les élevages (15 €/1 000 L d’écart). Différentes pistes expliquent cette différence : fourrage de base de qualité nécessitant peu de complémentation énergétique, quantité d’herbe pâturée plus importante permettant une économie de correcteur, raisonnement des apports en concentré en fonction des objectifs de production…
Pistes d’amélioration
Le coût de renouvellement est un autre poste représentant une marge de progrès avec 7 €/1 000 litres d’écart. Les principaux facteurs de variation de ce coût sont les politiques de réforme, les impératifs liés à la reproduction et à la qualité du lait, la mortalité, la précocité de vêlage des primipares… Plusieurs axes d’amélioration sont à privilégier comme l’allongement de la période productive de la vache laitière, la réduction du pourcentage de réforme. La vente d’animaux d’élevage excédentaires constitue également une piste intéressante dans la mesure où il s’agit d’une manière de valoriser la génétique de son troupeau sans pour autant générer un départ prématuré des vaches dès la 4e année de lactation. Enfin, la réduction de l’âge au vêlage des génisses demeure un objectif prioritaire.
Pierre Lucas /Cogedis
François
Cet article tombe bien mal , car il vient complètement en porte à faux avec le dossier brulant en page 2 et 3 » Le lait en attente de certitudes » ou tous les intervenants sont unanimes à dire que les prix du lait sont désespérément bas et ne couvre pas les coûts de production validés par l’interprofession a un niveau de 403 Euros les 1000 Litres . Le constat est fait que le compte n’y est pas et que le renouvellement des générations peine à se faire au risque de poser grave problème irrémédiables si les industriels ne donnent pas de signes forts et encourageants et ce très rapidement !!! En parallèle Mr Lucas nous démontre que tout va bien pour les meilleurs du quart supérieur avec un coût de production à 268.9 euros / 1000 L et que le quart inférieur est à la peine avec un coût de production à 376.5 E en dessus du prix de vente de 357 E !!! Après tout , les mauvais ils n’ont qu’a travailler sur les pistes de progrès ; réduire leur coûts alimentaire , mieux élever les génisses etc etc
C’est là que le bât blesse !!!! une fois de plus le travail du paysan est bafoué , pire gratuit , inexistant !!! Y en à marre !!! ces articles nous décrédibilisent compètement !!! Le travail constitue en atelier lait le premier poste de charge , bien plus élevé que le coût alimentaire !!!! 323 000 L / uth !!!! faîtes vos compte .
Alors depuis 40 ans que nous vendons notre lait en dessous du prix de revient , c’est à dire que la variable d’ajustement c’est le travail du paysan , et nos conseillers de gestion continuent à nous présenter des études faisant abstraction du travail et de la juste rémunération qu’ils sont en mesure d’exiger !!!
Chapeau , continuez comme ça , et de vos observatoires vous éteindrez la lumière quand vos échantillons seront reduits à néants !!!!
Sur ce bonne fêtes de fin d’années et au moins en ces temps de fêtes ayez une pensée pour les besogneux ceux qui se lèveront aux aurores le jour de Noel et le 1er janvier , pour garnir votre tables de nos meilleurs produits laitiers !!!!!