La volière s’adapte bien pour des bâtiments qui étaient équipés de cage car elle permet de maintenir un bon effectif, ne nécessite pas de démontage lors du vide sanitaire et son système d’évacuation des fientes offre la possibilité d’allonger la durée des lots. « Les volières sont apparues dans les années 80 en Europe du Nord. En France, les premières équipent des poulaillers au cours des années 2000, avant un nouvel élan en 2010 puis en 2017 avec l’arrêt progressif de l’élevage en cages aménagées », résume Amandine Mika, de l’Itavi, lors de la journée technique pondeuse du 10 décembre. Il existe plusieurs types de volières : en poulettes, les volières à rangées fixes qui vont jusqu’à 4 étages équipent 55 % des poulaillers, vient ensuite la volière portique pour 23 % du marché qui est composée de plateaux pivotants évolutifs et enfin la mini-volière qui possède 2 étages avec des plateaux évolutifs qui représente 22 % des installations. En pondeuses, ce sont les volières ouvertes avec une structure pyramidale et un accès aux nids sous la structure qui sont les plus répandues avec 55 % du marché. On retrouve ensuite la volière intermédiaire (27 %) où les nids sont positionnés à l’étage central et dont les équipements sont différents entre les étages. La volière fermée (18 %) possède des équipements identiques à chaque étage. Exprimer son comportement naturel « Les volières ont un double intérêt, tout d’abord elles respectent le comportement de la poule en lui permettant de se déplacer à la verticale et par la possibilité d’exprimer son comportement individuel. C’est aussi un mode d’élevage qui permet d’avoir une efficacité économique. La volière offre la possibilité d’augmenter l’effectif en élevage comparé au système caillebotis. Il n’y a aucun démontage de matériel lors du nettoyage et de la désinfection. Comme les fientes sont évacuées du poulailler, la volière offre…
La volière assure une efficacité économique