Associer 2 variétés de maïs dans une même parcelle limite les risques d’accident de culture. Semences de France propose désormais un mélange prêt à l’emploi. Les mélanges variétaux au sein même de la parcelle se pratiquent depuis longtemps, et ont pour origine une lutte contre la verse, avec une plante qui sert de tuteur à une voisine plus fragile. Malheureusement, la campagne passée montre que cette technique ne marche pas toujours, selon les variétés sélectionnées. La récente réglementation en vigueur concernant les assemblages prêts à l’emploi autorise pour les céréales un mélange de variétés dans un seul packaging. Le mélange des semences de céréales est intéressant pour disposer « d’une diversité génétique et pour mieux faire face aux conditions diverses de culture », observe Fabrice Chevalier, responsable développement maïs et sorgho chez Semences de France. La firme semencière s’est inspirée de cette méthode pour proposer des doses de maïs contenant deux variétés complémentaires, qui combinent intérêts agronomiques et valeurs alimentaires. Sécuriser son stock fourrager Les cultures de maïs sont soumises à des aléas climatiques différents d’une année à l’autre. « Nous constatons des pics caniculaires dès la fin juin, ou en juillet ou même pendant la période de remplissage du grain. Il est très difficile de prédire et de situer dans le temps ces accidents climatiques », explique Fabrice Chevalier. Pour plus de résilience face à ces coups de chaud, le mélange V Max permet « de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ». Concrètement, les deux variétés complémentaires ont un très léger décalage dans leur date de floraison, de l’ordre de 3 à 4 jours, « mais qui ne se ressent pas sur un cycle global, car les précocités identiques permettront d’atteindre les 33 % de MS en même temps ». Le semencier observe des différences de rendements en situations de culture intermédiaires, avec…
Le compromis rendement – valeur alimentaire