Après avoir tenté la sous-traitance pour une partie du lavage et envisagé l’embauche d’un salarié supplémentaire, Christophe Quettier a opté pour un robot de lavage pour assouplir le temps de travail et limiter la pénibilité. L’exploitation porcine de Christophe Quettier, à Tréméloir (22), compte 4 UTH plus une apprentie pour assurer le travail sur le site principal de 4 200 places d’engraissement et de 2 400 places en post-sevrage, ainsi que sur le site de naissage situé à 800 m, sans oublier les travaux culturaux. « Le lavage représente 20 heures de travail chaque semaine. C’est une tâche difficile, qui revient souvent et qui peut déclencher des troubles musculo-squelettiques », fait remarquer Christophe Quettier. Il a essayé la sous-traitance mais cette solution ne lui convient pas : « Je perdais du temps car ce n’est jamais la même personne qui vient. Il faut tout expliquer, montrer où se trouvent les salles, le matériel et je ne parle pas du risque sanitaire avec ces personnes qui passent d’un élevage à un autre. » Un cycle de 2 heures par salle de 168 places Après avoir envisagé l’embauche d’un salarié supplémentaire sur l’élevage, Christophe Quettier a découvert l’existence du robot de lavage commercialisé par l’entreprise ID1Port basée à Vitré (35) lors de l’édition 2019 du Space. Après une démonstration concluante sur son élevage, il décide d’investir entre 33 000 et 35 000 € pour s’équiper de ce matériel autonome de lavage. Aujourd’hui, toutes les cases des bâtiments d’engraissement sont lavées avec le robot. L’éleveur et les salariés estiment qu’il réalise 80 % du travail. « Avant, il fallait 2 heures de lavage pour venir à bout d’une salle d’engraissement de 168 places. Aujourd’hui, le robot est programmé pour laver pendant 2 heures avant que l’on vienne faire les finitions. » Le robot démarre à 5 h du matin pour que quelqu’un prenne la suite manuellement à 7 h ou alors…
Le robot assure 80 % du lavage des salles d’engraissement