Les jeunes porchers veulent travailler dans des élevages modernes, lumineux où le métal n’occupe pas tout l’espace. Ils veulent connaître le sens des différentes tâches. Une enquête sur l’attractivité du métier de porcher par entretiens collectifs et questionnaires, réalisée par la Chambre d’agriculture, montre que les jeunes salariés qui débutent portent beaucoup d’importance à la qualité de l’accueil sur l’élevage : « Faire un tour de l’exploitation, discuter autour d’un café et d’un repas pour faire le point sur le fonctionnement de l’élevage. Que l’éleveur explique ce qu’il attend », disent-ils très souvent. La propreté des abords est essentielle : « Quand tu vois certaines fermes, tu te dis que les éleveurs n’ont pas le temps, qu’ils sont déprimés ». Ils accordent beaucoup d’importance aux locaux sociaux : vestiaires, salle de pause, bureau. Espaces ouverts Les salariés apprécient la luminosité dans les bâtiments. « Dans les vieux élevages, il y a plus d’odeurs, un mauvais éclairage. Ça donne l’impression que c’est plus petit. On a envie d’aller dans les nouveaux, où il y a des grandes salles, avec des fenêtres ». Ils disent apprécier les espaces ouverts, pas trop métalliques. « Les truies bloquées en cages, ça fait bizarre la première fois ». Ils demandent un environnement compréhensible : « On voir plein de portes, sans vraiment savoir où on est ». Des indications, comme la numérotation des salles, peut aider les nouveaux salariés. Certaines tâches rebutent les nouveaux venus : sortir les cadavres, castrer les porcelets, faire des soins aux porcelets, « c’est long quand on y passe toute la journée ». Le lavage ne soulève pas l’enthousiasme : « Ça ne me dérange pas, mais il y a des tâches plus intéressantes à faire dans l’élevage ». Il est essentiel de donner du sens aux différentes tâches, notamment les plus ingrates, d’expliquer pourquoi elles doivent être réalisées. Les mesures de biosécurité ne peuvent être bien appliquées que si…
Les salariés apprécient la luminosité dans les bâtiments