A l’EARL de Montifault, à Miniac-sous-Bécherel (35), l’élevage s’attache à offrir de bonnes conditions de travail aux salariés et à former des jeunes, essentiels à l’avenir de la filière. « Nous prenons du plaisir à accueillir des stagiaires, même hors milieu agricole », assure Sylvie Roudaut, qui gère avec son mari Jean-Marc un élevage de 450 truies sur 100 hectares, avec 2 salariés et une apprentie. « Nous avons fait de belles rencontres. Une coiffeuse, en reconversion professionnelle a fait ses stages de BTS production animale chez nous, par exemple. Elle s’est épanouie dans le milieu de l’élevage. Une seconde a obtenu son diplôme de technicienne et travaille dans un cabinet vétérinaire. Elles étaient toutes deux étrangères au monde agricole et motivées pour découvrir un autre domaine ». L’élevage fonctionne actuellement avec un salarié expérimenté et un second, polyvalent. Une apprentie en formation CS porc complète l’équipe. « Nous encourageons l’apprentissage ; nous formons pour le besoin de main-d’œuvre de nos exploitations et l’embauche éventuelle en fin de parcours ». Travail en groupe [caption id= »attachment_50064″ align= »alignright » width= »245″] Alizée, salariée[/caption] L’éleveuse, qui est administratrice à la MSA et élue à la Chambre d’agriculture, a suivi une formation à la gestion du personnel qu’elle conseille à tous les employeurs de main-d’œuvre. Elle s’attache à offrir de bonnes conditions de travail aux salariés. La conduite en bandes a évolué en 2010 pour optimiser la gestion du temps et une meilleure efficacité de travail. « Le changement (10 bandes) a été difficilement accepté au début par les salariés présents à l’époque mais très vite, ils l’ont apprécié. Tous les travaux, comme les inséminations, les soins aux porcelets, la vaccination, les transferts d’animaux se font désormais au moins à deux ». Les vaccinations de porcelets sont, par exemple, effectuées sur un quai aménagé, à hauteur d’homme. Les sevrages sont effectués à trois personnes….

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