Enthousiasme et espoir l’emportent côté professionnels, scepticisme chez les associations. Si des organisations comme la Fop (producteurs d’oléoprotéagineux) déclarent « souscrire pleinement » au plan protéines, la Coordination rurale, la Confédération paysanne et les ONG affichent des désaccords. Dans un communiqué commun, la Fop et l’interprofession Terres Univia se disent « fiers de voir notre ambition reconnue et partagée » dans cette stratégie nationale. Le Snia (nutrition animale) y voit « une véritable rampe de lancement », toutefois « pas encore suffisante sur le long terme ». Accueil favorable aussi chez les coopératives qui, selon Coopération agricole, « se mobilisent pour développer la production de protéines végétales et renforcer le lien animal-végétal sur les territoires ». « Dans ce énième plan, il n’y a ni dimension européenne, ni protection des prix », tacle Nicolas Jaquet, de la Coordination rurale. La Confédération paysanne souligne que l’autonomie alimentaire « ne se gagne pas par un renforcement des équipements mais par un changement des pratiques. » Pour le Réseau action climat et Greenpeace, ce plan esquive le sujet de la baisse de production et consommation de protéines animales….
Plan protéines : Des réactions partagées chez les parties prenantes