Les difficultés de recrutement en agriculture s’aggravent depuis quelques années et sont préoccupantes pour le développement des entreprises, voire pour le maintien de la production. L’élevage porcin est particulièrement impacté. Il souffre d’un déficit d’image malgré des rémunérations salariales concurrentielles. L’organisation (régularité liée à la conduite en bandes) et les conditions de travail (à l’abri en hiver) sont des éléments positifs mais le travail à plein-temps en bâtiment, la répétitivité des tâches et les odeurs sont perçus comme des éléments négatifs par les jeunes qui sont de plus en plus sensibles aux conditions de vie des animaux. Face à cette difficulté d’embaucher, la profession agricole s’est dotée d’outils pour faciliter le recrutement : les groupements d’employeurs et les services de remplacement, par exemple. Le recours à la prestation de services est possible, notamment pour les tâches jugées les plus ingrates, comme le lavage. L’automatisation des tâches et la robotisation s’accentuent. La main-d’œuvre étrangère est un recours. Les bâtiments évoluent ; les constructions neuves, plus lumineuses, contribuent à fidéliser la main-d’œuvre. Des éleveurs, des formateurs et des salariés s’expriment sur ce thème dans le dossier suivant.
Au sommaire de ce dossier
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- Les salariés apprécient la luminosité dans les bâtiments
- La main-d’œuvre étrangère investit les élevages
- « Laissez-leur le temps d’apprendre »
- « Nous avons le devoir de former des jeunes »
- Déléguer le lavage pour un travail de qualité
- La santé et la sécurité au travail doivent être renforcées
- Le robot assure 80 % du lavage des salles d’engraissement
- Employée sur deux élevages morbihannais
- Sur 5 ans, la productivité du travail a grimpé en France
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