La définition du contrat-cadre liant Laïta et l’APLBA avance, mais les membres de l’organisation de producteurs attendent des précisions sur la formule de calcul du prix du lait. Mercredi 2 décembre, l’Association des producteurs de lait du bassin Armoricain (APLBA) a tenu son assemblée générale, réunissant une cinquantaine d’éleveurs en visioconférence. L’occasion, pour les membres du bureau, de faire le point sur l’avancement des négociations sur le contrat-cadre liant l’organisation de producteurs (OP) au groupe Laïta. « Un certain nombre de points concernant les conditions générales de vente du lait sont d’ores et déjà actés. Une cogérance des volumes a été validée avec l’entreprise mais elle reste pour lors conditionnée à l’aboutissement de la formulation du prix », ont rapporté les responsables de l’association par voie de communiqué. Avant de confier qu’après plus d’un an de discussion, les dirigeants de Laïta venaient « de proposer une méthode de calcul du prix du lait qui sera commune à tous les producteurs collectés par le groupe, coopérateurs et autres apporteurs ». Pour autant, le groupe laitier n’a pas souhaité communiquer sur son mix produit avant validation par son conseil d’administration réuni le 7 décembre. Intégrer les indicateurs validés par l’Interprofession Si la méthode proposée semble comporter des éléments attendus, « notamment la prise en compte du prix de revient », les responsables de l’OP ne savent pour l’instant pas « à quelle hauteur». Nathalie Carmès, présidente de l’APLBA, a ainsi tenu à rappeler que les indicateurs « validés et acceptés par l’ensemble des 4 collèges du Cniel, et plus particulièrement le prix de revient en élevage à 388 € / 1 000 L de lait standard (38 / 32), ne doivent plus faire débat et doivent être à la base des négociations entre transformateurs et distribution pour éviter le découragement des producteurs et surtout donner des perspectives au renouvellement des générations ». Enfin, comme…
Un cadre se dessine pour les producteurs LNA et Silav