Sur le Gaec Les Rues, la mise au tarissement est progressive avec une baisse des concentrés au robot sur une dizaine de jours. La période sèche est conduite en deux lots avec une concentration de la ration en 2e phase. Yves Haudebert est installé à Billé (35), en Gaec avec sa femme Isabelle, sur une ferme laitière avec un objectif de production de 1 million de litres. Grâce à un protocole bien respecté, les problèmes liés à une mauvaise gestion du tarissement sont peu nombreux sur l’élevage. « Par ailleurs, nous intervenons très rarement lors des vêlages », a souligné l’éleveur lors d’un webinaire technique organisé le 10 décembre par Eilyps. « Les multipares montrent des débuts de lactation à 43-45 kg et les primipares à 30-32 kg. » Chlorure de magnésium en phase préparation Installés en juillet 2019, « les robots facilitent la mise en tarissement (qui dure entre 50 et 60 jours en tout) ». Les quantités de concentrés individuelles y sont réduites à partir d’une dizaine de jours avant le tarissement : la production et la fréquentation de la vache baissent progressivement. Les robots permettent aussi une réduction de l’usage des antibiotiques. « Nous n’en utilisons plus sur les vaches repérées comme saines ». Un obturateur est par contre appliqué sur toutes les vaches. Ensuite, les femelles rejoignent le bâtiment « vaches taries », en aire paillée intégrale. L’alimentation est gérée via un groupe désilage qui existe depuis près de 20 ans. « Les taries et les génisses sont alimentées en même temps par l’automotrice, quatre fois par semaine. La ration est composée de 22-23 kg bruts de maïs, 4 à 4,5 kg de paille, 1,2 kg de concentré azoté (70 / 30). Les taries sont gérées en deux lots. Le lot ‘1er mois’ est alimenté avec le mélange de base + 150 g de minéral spécial vaches taries (Tari’San). Le lot ‘2e mois’ reçoit 250 g de Tari’San et…
Un protocole de tarissement bien cadré