Le secrétaire d’État à la Transition numérique s’est rendu dans une ferme bretonne utilisant de nombreuses applications technologiques. La visite a été l’occasion pour les associés de témoigner des difficultés de connexion en milieu rural. « L’objectif n’est pas de remplacer l’humain, il doit garder sa place centrale », estime Cédric O. Pour le secrétaire d’État en charge de la Transition numérique, le déploiement d’un réseau fiable est un moyen d’aider les agriculteurs vers une modernisation des fermes. Lors de sa visite au Gaec de Quillevenec, à Lennon (29), les associés ont illustré les bénéfices permis par les avancées technologiques au sein de leur élevage produisant lait et porc. « La GTTT (Gestion technique des troupeaux de truies) était manuelle et est devenue automatisée », « les OAD ont fait diminuer de 10 % l’utilisation de pesticides, de 20 % les engrais », ont précisé les associés François L’Haridon, Sophie et Ronan Jézéquel. La réalité de la situation des connexions Internet a aussi été révélée au secrétaire d’État, avec « des fractures territoriales, il arrive que les messageries se bloquent. Le numérique n’est pas une fin en soi, mais c’est un moyen de répondre aux attentes sociétales ou de gérer les consommations de carburants ou d’intrants ». Vers un programme rural indispensable Cédric O a annoncé que le gouvernement souhaite présenter une feuille de route numérique pour le milieu rural. « C’est indispensable pour des sujets comme la traçabilité ». Le Gouvernement prévoit d’investir 150 millions d’euros pour « tenir l’objectif du 100 % fibre sur tout le territoire ». Concernant la 5e génération de standard pour téléphonie mobile (5G), le secrétaire d’État a expliqué que « ¼ des antennes se situeront en zone rurale. Elles seront un atout indispensable aux agriculteurs, de plus en plus de choses se font en temps réel », conclut-il….
Avoir la fibre pour le numérique