Un bois de chauffage, quel qu’il soit, est optimum quand son taux d’humidité est inférieur à 20 % (H1 d’après la norme NF de l’Ademe). Si son taux d’humidité est supérieur, ses qualités calorifiques vont se dégrader très rapidement.
Le bois vert a un taux d’humidité de 40 à 50 %. Entre 6 et 18 mois de séchage, le bois sera « demi-sec » avec un taux d’humidité de 30 à 40 % et c’est entre 18 et 24 mois qu’il a un taux optimum entre 15 et 20 %.
Laisser le bois sécher sous la pluie est important, en particulier pour le chêne, car la pluie nettoie le bois de ses tanins qui nuisent à la combustion.
La norme NF classe le bois énergie en trois groupes en fonction de la quantité de chaleur fournie à volume égal :
– Le groupe 1 qui comprend le charme, le chêne, l’érable, le hêtre, le frêne et l’orme. Ces bois durs ont un pouvoir calorifique élevé du fait de leur densité qui se traduit par une combustion très lente.
– Le groupe 2 comprend le châtaignier, le faux acacia et les arbres fruitiers comme le noyer et le merisier. Ils ont un pouvoir calorifique moyen même s’ils se consument relativement lentement.
– Le groupe 3 est composé des autres essences feuillues : aulne, bouleau, peuplier, saule, tilleul, platane, etc. qui sont des bois tendres ayant une combustion rapide et un pouvoir calorifique faible ; ils sont utiles quand on veut démarrer un feu rapidement.
De quel bois je me chauffe ?