Les périodes de stress thermique devraient s’accentuer à l’avenir. Des solutions simples, sans gros investissements, permettent d’assurer le confort des vaches laitières en bâtiment. Lors des fortes chaleurs, de plus en plus fréquentes, la production laitière chute ; le taux protéique diminue et la composition des acides gras est modifiée. Les bâtiments doivent désormais protéger les vaches laitières des intempéries hivernales mais aussi constituer une zone de confort lors des canicules. « Des solutions simples peuvent permettre de passer ces périodes chaudes », estime Bertrand Fagoo, de l’Idele, intervenant lors d’un webinaire organisé par le Cniel. Tout d’abord, un diagnostic du bâtiment s’impose. Pour apprécier le confort thermique, la mesure du HLI* est indiquée. Elle prend en compte la température, le taux d’hygrométrie (comme le THI) mais aussi la vitesse de l’air dans le bâtiment et, à la fois, le rayonnement solaire et la diffusion de chaleur par les parois. « Il s’agit d’éditer une carte thermique à l’intérieur du bâtiment en prenant des mesures de tous les paramètres tous les 2 à 4 mètres ». Trois heures suffisent pour une étable d’une centaine de vaches, de 14 h à 17 h. Transcrites sur une carte, en couleurs, les mesures surprennent plus d’un éleveur. « Les bâtiments ont souvent des zones de confort bien distinctes. Paradoxalement, il n’est pas rare de voir des vaches agglutinées aux mêmes endroits dans l’après-midi, lors des fortes chaleurs ». Au champ, une zone d’ombre trop restreinte favorise les mammites d’environnement. Translucides chauffants « La température sous un translucide exposé au sud ou à l’ouest, à 7 mètres de hauteur, peut être supérieure de 5 °C aux zones voisines. Le rampant de toiture au sud ou à l’ouest doit être isolé (5 cm) ; le gain attendu est d’environ 2 °C. Les translucides seront placés sur le côté nord ». Le blanchiment des translucides avec de la peinture…
Des vaches au frais en période chaude