Le 15 décembre, grand chantier de plantation à Saint Hilaire-en-Woëvre (55) : 1 200 mûriers blancs ont été positionnées dans une prairie permanente. S’appuyant sur les travaux réalisés par l’Inrae de Lusignan où a été testée une trentaine d’espèces d’arbres, « le mûrier blanc a été mis en lumière de par sa valeur alimentaire, comparable voire meilleure que le ray-grass ou la luzerne en termes de UF et MAT », rappelle Didier Deleau, responsable fourrages sur la station expérimentale. Arvalis souhaite ainsi acquérir des références sur l’adaptation du mûrier blanc aux conditions pédoclimatiques, évaluer le rendement fourrager, la valeur alimentaire de ces arbustes ainsi que leur capacité à être pâturé par les animaux. Deux dispositifs seront testés : sous forme de bosquet (8 lignes de 60 m de longueur, espacées de 4 m, avec un plant tous les 50 cm) ou sous forme de haie (200 pieds implantés de la même façon sur 100 m). « L’idée est de repérer les conditions optimales d’utilisation par le troupeau de 50 Charolaises et la suite, sans entretien ni intervention humaine. » Et d’analyser des données en termes de hauteur de plants, de productivité, d’incidence sur le pâturage… Avec, à la clé, pourquoi pas des connaissances plus approfondies sur un fourrage qui pourrait être complémentaire lors de périodes sèches pénalisant le pâturage des ruminants. …
Du bois pâturé par des Charolaises