Alors que la FCO continue à circuler en France, le GDS Bretagne a souhaité faire le point sur cette maladie contagieuse et alerte les éleveurs sur les délais de vaccination pour l’export. Fièvre, abattement, boiteries, œdèmes… Voici quelques signes de la FCO (fièvre catarrhale ovine). Cette maladie s’attaquant aux ruminants peut avoir des impacts importants sur la production, provoquer des avortements. « Les éleveurs qui observent des signes cliniques peuvent demander conseil à leur vétérinaire qui connaît bien son territoire. Des actions telles qu’une vaccination peuvent être envisagées selon le contexte de l’élevage. Cette vaccination est d’autant plus conseillée dans les élevages qui exportent régulièrement des animaux », détaille Grégoire Kuntz, vétérinaire référent des maladies réglementées et émergentes au GDS. La FCO est une maladie réglementée, à déclaration obligatoire. « Étant donné que toute la France continentale est classée ‘non indemne’ des sérotypes 4 et 8 de la FCO, il n’y aura pas de restrictions sur le territoire au plan réglementaire », souligne Thierry Le Falher, responsable des actions de veille et maîtrise sanitaire GDS et responsable technique de l’OVS. Le GDS Bretagne souhaite aussi attirer l’attention des éleveurs sur l’entrée en vigueur de la loi de Santé animale (LSA) européenne prévue le 21 avril qui voit arriver des évolutions concernant la FCO et les échanges européens de ruminants. « Si tout n’est pas encore calé, on sait que les animaux doivent être vaccinés depuis au moins 60 jours avant leur départ. » En pratique, dans la majorité des cas, la première injection doit avoir lieu au moins 81 jours avant le départ, ce qui revient à une 1re injection de primo-vaccination au plus tard le 30 janvier pour des départs au 21 avril. « Par ailleurs, il n’y aura plus d’accords bilatéraux, comme c’est le cas actuellement avec l’Italie, mais des dérogations seront possibles. »…
En cas de signes cliniques, s’interroger sur la FCO