« Le maïs récolté pour son grain, avec restitution des cannes, offre les mêmes courbes annuelles de consommation d’eau, de restitution de débris végétaux, de protection des sols par sa canopée contre les orages d’été et contre l’érosion hivernale par les débris végétaux jonchant le sol, qu’une forêt primaire de nos contrées. Par ailleurs, c’est une culture qui ne nécessite pas de protection fongicide du moins en Europe », résume l’agronome Francis Bucaille qui classe le maïs au rang des « plantes écologiques ». Biodiversité étonnante Ce cultivateur souligne également « la biodiversité parfois étonnante sous couvert de maïs ». Et d’appuyer ses propos sur une étude menée depuis trois ans avec l’entremise d’une association, Symbiose 03. « Le protocole a été réalisé par le Muséum national d’histoire naturelle de Paris, et les données analysées et traitées par l’Inrae de Clermont-Ferrand sur une trentaine d’exploitations qui opèrent dans des agrosystèmes identiques ». Avec cette conclusion étonnante : « Il s’avère que la biodiversité et l’activité biologique des sols y sont plus fortes dans les parcelles de monoculture de maïs grain irrigué depuis 53 ans – avec restitution des cannes au sol – que dans les parcelles de voisins non irriguées, extensives de prairie naturelle. La biodiversité y est aussi large que dans les milieux naturels sauvages de la région ». …
« Le maïs est une plante écologique »